
Au départ, 15 militaires seulement le formèrent mais leur nombre augmenta sensiblement jusque 1939. Avec le début des hostilités et l’expansion vers des missions de sabotage et d’espionnage, le nombre d’agents du CIP atteignit les 288 hommes en 1941. Pour la plupart, ces agents proviennent du civil : d’anciens policiers intègres ou encore des universitaires.
Avec l’attaque japonaise de Pearl Harbor, la structure et la mission du CIP devinrent permanentes avec une hausse de ses effectifs à 513 hommes ; son nom changea rapidement pour devenir définitivement le Counter Intelligence Corps.
Derechef, le nombre d’hommes augmenta afin de pouvoir couvrir tous les théâtres d’opérations (3000 hommes), le continent américain (485) mais également l’USAAF et les transports aériens (485).
Leur entrainement basique fut assuré par l’armée, celui relatif aux missions à venir par la Military Intelligence Division (au camp Ritchie dans le Maryland).
Deux problèmes majeurs survinrent assez vite. Le premier fut lié à l’entrainement et au recrutement : en effet, très peu des hommes sélectionnés avaient une connaissance ou des compétences en langues étrangères, pourtant éléments fondamentaux à leur mission ! Le second concerna les grades : beaucoup d’entres-eux étaient, en effet, des sous-officiers voire même de simples privates, ce qui rendait assez délicat le fait d’investiguer ou de parler avec des officiers d’un camp comme de l’autre ! Pour pallier à ce problème, le CIC émit comme directive de ne plus porter ni grade ni statut (un peu à la façon des war correspondents), chaque homme portant désormais le dénominatif d’ « agent ».
Leur entrainement basique fut assuré par l’armée, celui relatif aux missions à venir par la Military Intelligence Division (au camp Ritchie dans le Maryland).
Deux problèmes majeurs survinrent assez vite. Le premier fut lié à l’entrainement et au recrutement : en effet, très peu des hommes sélectionnés avaient une connaissance ou des compétences en langues étrangères, pourtant éléments fondamentaux à leur mission ! Le second concerna les grades : beaucoup d’entres-eux étaient, en effet, des sous-officiers voire même de simples privates, ce qui rendait assez délicat le fait d’investiguer ou de parler avec des officiers d’un camp comme de l’autre ! Pour pallier à ce problème, le CIC émit comme directive de ne plus porter ni grade ni statut (un peu à la façon des war correspondents), chaque homme portant désormais le dénominatif d’ « agent ».

Ces agents furent très actifs lors de la période précédant le débarquement de Normandie. Ils assuraient alors la sécurité de l’information et essayaient continuellement de l’améliorer. Avec l’invasion, leurs fonctions furent étendues : recherches de postes de commandement, de documents ennemis et d’agents étrangers mais également interrogatoires de civils.
Une mission capitale leur fut également confiée lors de Overlord : localiser, capturer et garder tout centre de communication à la fois ennemi et civil.
Avec la progression vers le Nord et l’Allemagne, un problème survint : de plus en plus de civils sont présents dans les lignes alliées, dont un bon nombre de soldats allemands ne portant plus l’uniforme (pour s’échapper ou alors laissés à l’arrière pour renseigner les mouvements de troupes).
Le CIC créa plusieurs camps d’internement pour palier cette problématique et en assura également la garde.
Une mission capitale leur fut également confiée lors de Overlord : localiser, capturer et garder tout centre de communication à la fois ennemi et civil.
Avec la progression vers le Nord et l’Allemagne, un problème survint : de plus en plus de civils sont présents dans les lignes alliées, dont un bon nombre de soldats allemands ne portant plus l’uniforme (pour s’échapper ou alors laissés à l’arrière pour renseigner les mouvements de troupes).
Le CIC créa plusieurs camps d’internement pour palier cette problématique et en assura également la garde.
En septembre 1944, à son arrivée en Belgique, le rôle principal du Counter Intelligence Corps fut de rendre le contrôle des principales régions aux autorités locales mais aussi de s’assurer de leur loyauté.
Les zones de combat ainsi que celles proches des lignes de front restèrent directement sous son contrôle opérationnel par mesure de sécurité.
Outre le nettoyage de bâtiments et autres zones sensibles, la capture de documents et de soldats allemands, le CIC procéda à de nombreuses arrestations de collaborateurs ou d’agents ennemis avec l’aide des autorités fraichement recomposées et de la résistance. C’est aussi le CIC qui procéda à tous les interrogatoires. Cette mission étant très vite couronnée de succès grâce au concours des autorités locales, les activités d’espionnage ennemies furent complètement neutralisées.
Le prochain gros morceau des agents du CIC en Belgique fut la bataille des Ardennes, où ils assurèrent la sécurité des bases arrières mais également le renseignement tout en menant des missions pour déceler les commandos allemands opérant sous l’uniforme allié.
Outre le nettoyage de bâtiments et autres zones sensibles, la capture de documents et de soldats allemands, le CIC procéda à de nombreuses arrestations de collaborateurs ou d’agents ennemis avec l’aide des autorités fraichement recomposées et de la résistance. C’est aussi le CIC qui procéda à tous les interrogatoires. Cette mission étant très vite couronnée de succès grâce au concours des autorités locales, les activités d’espionnage ennemies furent complètement neutralisées.
Le prochain gros morceau des agents du CIC en Belgique fut la bataille des Ardennes, où ils assurèrent la sécurité des bases arrières mais également le renseignement tout en menant des missions pour déceler les commandos allemands opérant sous l’uniforme allié.
Pour cette nouvelle sortie, quelques membres de la section SF de 39-45 Histoire Vivante, le Special Forces Living History Group, ont choisi de tourner leur reconstitution sur le Counter Intelligence Corps. En effet, de nombreuses équipes de cette unité accompagnaient la percée de la 9th division - et plus généralement celle du VII corps - en Belgique pour effectuer des missions de renseignements, de captures de documents mais aussi d'interrogatoires.
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