L'OG Christopher sur Langres, septembre 1944

lundi 24 mai 2010

A ce stade de la guerre en Europe, de nombreuses unités allemandes sont en mouvement depuis le Sud-Ouest de la France et de la région de Bordeaux vers Poitiers et Chateauroux. Ces lieux stratégiques permettent aux armées allemandes de battre en retraite vers l’Allemagne en passant entre les armées alliées du Nord et du Sud via Dijon et la trouée de Belfort (« Belfort Gap »).
L’OG Christopher, 7ème mission de ce type en partance d'Angleterre, est donc envoyé dans cet entonnoir afin d’harasser et de détruire toute unité ennemie essayant d’en sortir.

55 hommes, principalement d'origine norvégienne, seront parachutés dans la nuit du 3 au 4 septembre, près de Barjon, dans la région de Poitiers.
11 avions et équipages des Carpetbaggers du 850th/857th BS les emmèneront avec leur matériel ainsi que la Jedburgh team Desmond.



Ces hommes, déjà passés à l'équipement, sont en attentes de recevoir leur parachute britannique de type X.
Leur brelage a été recouvert par une veste de saut britannique dite "Oversmock".

Malgré un excellent parachutage, deux hommes se blessent à l'atterrissage. Ils seront pris en charge par l'antenne médicale du Maquis. Nos OGs rassemblent maintenant le matériel (120 containers ont été parachutés) et distribuent les surplus au Maquis.

Le campement est monté sur les collines entourant Avot afin de compléter un réseau de défense. Une équipe mortier est prêtée en soutien pour le Maquis, pendant ce temps, le bivouac s'organise..



L'intégralité de l'OG a perçu les sacs de montagne. Les ponchos individuels sont montés en tentes. Les nuits se passeront désormais dehors, dans un duvet de montagne.



Petit aperçu de l'armement perçu par les hommes



La vie au camp s'organise, de sommaires abris sont montés avec le matériel de parachutage. Après un peu de temps libre, nos Joes vont commencer à former une partie du Maquis au maniement des armes et à la démolition. Ici, un rail a été récupéré afin de servir d'exemple.


Discussion entre un des Lieutenants de l'équipe et un S/Sgt.


Ce jeune radio est équipé d'un récepteur RBZ Emerson, facilement reconnaissable à sa housse spécifique. Les OGs ont ainsi utilisé bon nombre de radios, parfois fort différents...

Le jeudi soir, l'ensemble du groupe est requis afin de soutenir le Maquis pour contrer une offensive Allemande dans les environs de Maisey.






Les OGs progressent en 3 colonnes sous le feu ennemi.
A proximité du pont, le Lieutenant Walter Larsen tombe sous la riposte allemande. Les OGs pensant être tombés dans une embuscade rebroussent alors chemin jusque Maisey et organisent la résistance et les barrages pour repousser toute autre attaque.

Après une retraite de l'ensemble du Maquis, nos Joes regagnent les environs d'Avot et fusionnent leur équipe avec l'OG Adrian, opérant lui aussi dans la région.

Le 10, en coordination avec quelques SAS, une reconnaissance est poussée jusque Saint Geosmes.






Des positions allemandes étant repérées, le combat de rue s'engage. Nos Alliés ne subiront aucune perte tandis que l'adversaire en déplorera 7.
L'occupation d'une partie de la bourgade est maintenant de mise pour préparer la prise de Langres.



Ce caporal décide à prendre un point d'observation sur les bâtiments d'une fabrique locale.



Quelques prises intéressantes ont été faites au cours de cette attaque, nos Joes ne résistent pas à l'envie de poser pour le souvenir avec cette mg34.

Le lendemain, la jonction est faite avec l'armée française approchant par le Sud. Saint Geosmes est définitivement et entièrement libérée. Un repositionnement sur Langres s'opère pour tous.

En coordination avec les blindés français, les OGs doivent maintenant prendre aux Allemands une grande citadelle bloquant la progression de l’armée. Après une préparation d’artillerie, les premiers tanks et les OGs atteignent la première porte. Une position défensive est alors établie.





Le 13 septembre, à 06h00, les Allemands capitulent à Langres. Dans la foulées, les défenseurs de la citadelle rendent eux aussi les armes. C'est enfin l'occasion de se rassembler et de souffler.




Les OGs font maintenant route vers Langres et désarment la garnison.





Ils prennent alors quartier dans un séminaire, avec le Maquis, occupé jusque là par l'armée allemande. Une peinture de Hitler trône encore au mur..

Le lendemain matin, ils se rendent à Auberive pour y chercher du ravitaillement et des couvertures chaudes et prendre un repos bien mérité.



Le 15 septembre, maintenant dépassé par les unités françaises, l’OG reçoit l’instruction de contacter le Lieutenant-Colonel Robert I. Powell de la 3ème Armée afin de préparer la fin de mission et le retour au QG.

Un debriefing avec l'armée française est, bien sûr, de mise avant tout.




Ils rejoignirent Londres le 22 septembre.

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